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Rencontres de la Régionale européenne
Prague, les 22 et 23 novembre 2003.

(Voir les photos des rencontres ouvertes de juin 2004)

 

"Ici, à Prague, au cœur de l'Europe, dans notre rencontre nous avons capté un sentiment, une aspiration.
Nous aspirons à ce que les peuples de l'Europe changent leur regard, en se voyant non comme des concurrents ou des ennemis sinon comme faisant partie de la même histoire et du même futur.
Nous aspirons à ce que les peuples d'Europe reconnaissent en eux-mêmes les apports des autres cultures.
Nous aspirons à ce que les peuples d'Europe consacrent leurs meilleurs efforts pour les autres peuples.
Nous aspirons à ce que les peuples d'Europe embrassent ceux qui arrivent d'autres lieux, en reconnaissant leurs vertus et en comprenant la diversité comme une nécessité de l'évolution vers la nation humaine universelle.
Nous aspirons à ce que chacun de nous puisse découvrir cette nation humaine universelle qui déjà résonne dans le plus profond de nous-même.
Nous aspirons à ce que chacun de nous puisse transformer ce sentiment en acte cohérent en réveillant cette nouvelle réalité dans chaque être humain."


BILAN DES ACTIVITES DE LA RHE
Extrait du discours de Daniel Horowitz
Secrétaire général de la Régionale Humaniste Européenne

Le projet d’une régionale européenne surgit lors d’une réunion que les partis humanistes d’Europe ont réalisée à Milan, en février 1999, pour définir un programme politique qui a été inscrit dans un « livre orange » commun pour les élections au parlement européen de la même année.

Depuis la constitution de la Régionale Humaniste Européenne lors de son 1er Congrès à Madrid en 1999, un peu moins de 4 années ont passé, et je voudrais profiter de cette rencontre pour résumer brièvement les activités de la Régionale Europe depuis ce 1er Congrès.

En octobre 1999, les Partis Humanistes d’Europe avons dénoncé la politique criminelle du Gouvernement de Russie bombardant les populations en Tchétchénie, appuyé par le silence hypocrite des gouvernements européens. Nous avons proposé des négociations entre les deux parties sous la médiation de l’ONU. Nous n’avons pas été écouté. Le reste c’est l’histoire des télévisions et des informations : les rebelles ont occupé le théâtre Bolschoi et de nombreuses personnes ont perdu la vie, et tout ceci fut accompagné par une couverture de presse mondiale alors que les morts journaliers de Tchétchénie n’étaient pas assez spectaculaire pour entretenir les multitudes.

En avril 2000, la Régionale s’est retrouvé à Bucarest, invitée par le Parti humaniste de Roumanie, pour échanger et formuler des propositions définissant la voie humaniste pour une Europe unie. Depuis ce moment, l’Europe a fermé encore plus ses frontières, laissant dehors tout ce qu’elle trouve « étrange ». La « Forteresse Europe » s’est converti en une réalité qui demande chaque fois plus de vies d’immigrants pendant leurs tentatives ratées d’arriver au soi-disant paradis.

En septembre 2000, la Régionale a participé au Festival de l’Humanisme organisé par les Humanistes de Prague. Par des communiqués et des activités diverses, nous avons dénoncé la politique du Fond Monétaire et de la Banque Mondiale qui tenaient leur réunion à Prague aux mêmes dates, encourageant la pauvreté, la misère et l’injustice à l’échelle mondiale. Depuis lors, la politique de ces institutions a aggravé encore plus la crise sur notre planète.

Vers la fin de la même année, la Régionale a profité de la rencontre de l’ Union Européenne à Nice pour présenter et diffuser dans une campagne la Charte Humaniste (des Droits Fondamentaux dans l’ Union Européenne). Cette version humaniste de le Charte demande une transformation du document créé par l’ Union en un document dans lequel les êtres humains sont promus comme valeur centrale, posant comme première priorité le respect des Droits Humains de toutes les personnes qui vivent et arrivent en Europe. Depuis lors, les immigrants ont encore moins de possibilité et, ils se voient encore plus menacés par les courant racistes qui élèvent leurs voix.

L’année suivante 2001 fut caractérisée par la campagne de l’Internationale Humaniste, dans laquelle la Régionale participa dans tous les pays où elle était présente, propageant et diffusant la Déclaration Humaniste pour un monde sans guerre ni violence. Le 19 octobre 2001, en Allemagne, Autriche, Belgique, République Tchèque, Ecosse, Espagne, Finlande, France, Grèce, Hollande, Hongrie, Islande, Angleterre, Italie, Russie et Suisse, les Humanistes nous avons organisé et participé aux campagnes et aux opératifs les plus divers, pour élever la voix contre la guerre en Afghanistan et dénonçant une fois de plus les pouvoirs mondiaux d’avoir failli à l’heure de donner une réponse et offrir des solutions pour les grands problèmes de l’humanité.

Nous ne nous surprenons pas quand les puissants n’écoutent pas notre indignation ni nos propositions et ignorent la volonté de la majorité de la population mondiale en déclenchant leurs guerres en Afghanistan et en Irak. De notre coté, nous continuons avec les campagnes pour la non-violence, pour la Paix et pour des conditions dignes pour chaque être humain, et face à ses « messieurs de la mort » nous affirmons notre foi inébranlable que si, il est possible d’arrêter la guerre, de stopper cette spirale de la violence et construire des ponts pour une nouvelle humanité. C’est pourquoi nous avons aussi participé en cette même année 2003 aux marches et campagnes contre la guerre en Irak.

Mais plus que les campagnes organisées au niveau européen, ces 4 dernières années ont été caractérisés par le travail enthousiaste et soutenu de nos militants, amis des partis humanistes, des fronts d’actions et de plusieurs organisations sociales de base, dans lesquels chacun (des militants) donne le meilleur de lui-même pour construire cette future nation humaine universelle. Dans de nombreux pays les Humanistes ont participé dans des élections en majorité locales, réussissant par exemple ici en République Tchèque plusieurs représentants populaires dans les parlements locaux.

Pour terminer ce bref résumé des activités de la Régionale, nous ne pouvons pas oublier de valoriser les énormes efforts de nos membres et sympathisants, qui –en plus de leur activité locale pour améliorer les conditions de vie des plus proches- ont diffusés le Nouvel Humaniste sur d’autres continents, incluant entre autres les populations africaines et asiatiques dans ce processus croissant d’humanisation. Et nous espérons que cette contribution avec ces ponts construits durant les dernières années aide à former dans peu de temps les Régionales Humanistes Africaine et Asiatique.

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Giorgio Schultze
Secrétaire général de la Régionale Humaniste Européenne
LE CONTEXTE MONDIAL : GLOBALISATION OU REGIONALISATION

Dans l’introduction de cette réunion on affirme : « La Régionale Humaniste Européenne a pour objectif d’humaniser l’Europe. » Ceci signifie : « une lutte non-violente pour la construction d’une Europe des droits de l’homme, à même de propulser ces droits et de garantir la démocratie et la liberté à tous ses habitants. »
Mais comment peut-on parvenir à un tel résultat dans un contexte mondial de globalisation « impérialiste » ? Au sein duquel la résolution des conflits, à tous les niveaux, ne prend qu’une seule forme, la violence : les guerres, l’exploitation de masse, la marginalisation, d’autres formes d’esclavages et de discrimination (raciale, religieuse, économique, sexuelle, etc.) ?
Et, surtout, au sein duquel la présentation des événements et de leur résolution est introduite par cette unique phrase : « il n’y a pas d’autres possibilités ».
On a là, parmi ces formes de violence, l’une des plus subtiles.
Le fait de tenter de retirer à l’être humain, parmi tous ses droits, le « droit de choisir », d’exercer sur des couches de plus en plus importantes de l’humanité une pression psychologique constante, de diaboliser tout ce qui est différent, d’enfermer les consciences dans la peur du présent pour lui voler son avenir, devra être jugé comme étant « un crime contre l’humanité ».
La première question à laquelle on se trouve confronté, dans un tel paysage historique, est la suivante : s’agit-il de la construction de l’ « empire global », qui va nous laisser sans possibilité de choisir, et face auquel on ne peut que répondre par une soumission sans équivoque ?

Le contexte international : le but impérialiste

Les EU sont devenus une super puissance militaire. Sans le contre-poids de l’ancienne URSS, les EU ont la voie libre et ne cessent de progresser dans une marche erratique qui laisse dans son sillage un nombre sans cesse croissant de sinistres.
Ils s’efforcent de devenir un empire alors même qu’on n’a pas pu observer à ce jour qu’ils en réunissaient les conditions. Ils s’appuient sur la puissance militaire, mais l’histoire a montré que ce n’était pas suffisant pour constituer un empire. (Il reste encore à démontrer que les EU possèdent une armée de terre capable de contrôler toute la zone impériale.)
Un autre élément nécessaire est la maîtrise économique. C’est ce à quoi ils s’efforcent avec leur globalisation, mais la situation a beaucoup changé ces dernières années. Les EU sont passés du statut de producteur de biens à celui de consommateurs, qui plus est fortement dépendants . Le déficit commercial des EU est impressionnant . C’est un pays qui est pratiquement en faillite, qui survit grâce aux crédits mondiaux et qui perd de la force sur le plan économique . L’échec du néo-libéralisme en tant qu’option économique capable de faire plus qu’enrichir, un petit nombre de personnes, est devenu flagrant.

Mais, outre les aspects militaires et économiques, lesquels ne semblent pas avoir été convenablement renforcés, les empires devaient compter sur d’autres éléments. Il était nécessaire d’avoir une certaine aptitude à intégrer et respecter les cultures d’origine des peuples qui étaient incorporés à la domination de l’empire. Non seulement ce n’est pas le cas, mais les EU essayent de faire le contraire, en imposant leur propre culture au détriment des cultures d’origine. Les EU d’aujourd’hui n’ont plus rien à voir avec l’image qu’ils souhaitaient donner dans les années 50 et 60 d’un pays de la tolérance, de la liberté, etc. Aujourd’hui, les EU sont devenus extrémistes et adoptent un comportement intolérant et agressif.
Il est également nécessaire de tenir compte du degré de possibilité, ou d’ « ouverture », du peuple soumis à accepter les EU en tant que figure impérialiste. C’est là ce qui leur échappe, de sorte qu’ils vivent actuellement un revers notable. Les doutes concernant l’aptitude des EU à être un bon manager de ce « nouvel ordre mondial » ne cessent de croître au sein des gouvernements de presque tous les pays du monde. Pour ce qui concerne l’état d’esprit de la population, le rejet est beaucoup plus important et cela ne va pas en s’arrangeant. Ces dernières opinions ont généralement été exprimées, à différents degrés selon les régions et les pays, et pas uniquement dans le monde arabe.
Dans un tel contexte, les pressions exercées par les EU sur l’Europe sont évidentes et vont en s’augmentant sur au moins deux points : d’une part, pour que l’Europe se situe finalement en « résonance » avec le gouvernement d’Amérique du Nord, et d’autre part, en fomentant la désunion au sein de l’UE.
Poursuivons avec le contexte international. Il y a la Russie ; en réorganisant son départ de l’ère soviétique, elle s’est clairement appuyé d’un point de vue économique sur les postulats des EU, mais en ce qui concerne la politique sociale et internationale, elle semble vouloir retrouver sa propre marge d’action, même si elle n’entre pas directement en conflit avec l’Amérique du Nord. Puis, il y a la Chine, l’Inde et la zone asiatique, qui luttent davantage d’un point de vue économique que politico-militaire et qui ont trouvé certains points d’accord avec les EU en raison du fait que les Américains sont énormément intéressés par ces très gros marchés. Le monde arabe est soumis à d’importants bouleversements, favorisés par son côté fondamentaliste qui est activé par la politique belligérante des EU, qui essayent d’avoir accès à son pétrole à tout prix . L’Afrique et l’Amérique Latine se dirigent plus lentement vers l’intégration, alors même que leurs processus régionaux pourraient s’accélérer, en particulier pour ce qui concerne les Latinos-Américains. Dans les deux cas, ces continents du centre-sud sont plus les piliers de la politique extérieure des grandes puissances que des protagonistes au niveau international.
Tout cela nous laisse penser et croire que nous sommes en présence d’un processus de « régionalisation » et que l’ouverture des marchés et des formes de communications et d’interconnections ne se traduit pas par la formation d’un « empire global », qui serait sous le contrôle d’un seul pays (les EU) et n’aurait qu’un modèle économico politico culturel. La direction que les événements pourraient prendre, le « choc culturel », les différentes visions du monde, peuvent être la condition d’un processus, oui, de « mondialisation », mais dans le sens du respect et de la reconnaissance de la diversité.
Dans ce contexte, la définition d’une zone « régionale européenne » peut dès à présent mettre à mal le plan établi à la bourse de New York ou dans les sous-sol du Pentagone : une Europe humaniste qui œuvre pour la configuration de la « nation européenne », étape précédant la « nation humaine universelle ». C’est là notre défi. C’est « le défi » de cette ère dans laquelle nous vivons.

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Loredana Cici
Présidente de l'Internationale Humaniste

L'IMPORTANCE D'UNE VISION REGIONALE ET
L'OUVERTURE A DES ORGANISATIONS NON POLITIQUES

Avant toute chose, je tiens à féliciter l’équipe chargée de l’organisation pour le succès de son travail de longue haleine, qui l’a conduite en Europe, et qui nous a permis de nous retrouver aujourd’hui, et je tiens aussi à remercier nos amis tchèques pour leur chaleureux et excellent accueil à Prague.

En relation à nos travaux, je n’aborderai que deux points qui, selon moi, caractérisent cette réunion :

  1. l’importance d’une vision régionale
  2. l’expansion de la Régionale à des organisations non politiques

1. En ce qui concerne l’importance d’une vision régionale

Dans le processus de régionalisation qui a lieu dans le monde, la caractéristique de ce regroupement est indéniablement économique. L’objectif est de s’étendre d’un point de vue économique afin d’acquérir de la puissance et d’obtenir un contrôle et une hégémonie politiques et militaires supérieures.

Le processus de régionalisation en Europe s’est accéléré, ces dernières années, en réponse à la globalisation planifiée insufflée par l’expansion économique et militaire des Etats-Unis d’Amérique sur toute la planète.

La fusion économique et monétaire est au cœur du projet de construction de l’Union Européenne. Afin d’atteindre cet objectif, des politiques budgétaires, de privatisation et de révision de l’Etat providence ont été imposées aux Etats membres, avec l’espoir d’en finir avec l’inefficacité de l’Etat ; en réalité, c’est avec l’Etat National qu’on est en train d’en finir, au profit d’un Super Etat qui, à travers les institutions de l’Union Européenne, a pour seul objectif la puissance économique. Au cours des dix dernières années, les acquis sociaux obtenus au prix de plusieurs années de lutte ont été anéantis, et le discours officiel rend les pauvres et les défavorisés responsables, comme si cela ne suffisait pas, de leur manque de « compétitivité ».

Les impératifs présents de la survie condamnent toute action sociale. Une vision plus large est nécessaire, qui dépasserait l’urgence des difficultés locales et nationales qui nuisent à la compréhension des phénomènes sociaux ayant lieu aujourd’hui et qui sont dus à l’intervention des politiques globales et européennes.

Un point de vue régionaliste nous aide à nous détacher d’une vision isolée et rend possible la compréhension de l’importance d’une unification humaniste dans les régions et dans le monde.

Pour nous, penser régional est un pas vers l’édification d’une nation humaine universelle ; par conséquent, il ne s’agit pas d’un nouveau chauvinisme régional ; au contraire, il s’agit d’aller voir au-delà, à la recherche de la nation humaine universelle.

2. Concernant l’élargissement de la Régionale à des organisations non politiques :
Bien que nous vivions dans un monde de la globalisation, avec en apparence des interconnexions de qualité, il n’en reste pas moins que les personnes et les peuples font état aujourd’hui d’un plus haut niveau de non-communication, d’isolement et d’une atomisation sociale plus importante. La déstructuration du système devient plus apparente chaque jour.

Il existe de nombreux fronts d’action et organisations d’inspiration humaniste, qui se consacrent à un domaine précis, mais ils ne possèdent pas une vision globale. Par conséquent, ils courent le risquent de se perdre dans cette vision fragmentée du système, au sein duquel chaque organisation, absorbée par ses propres préoccupations, accorde la priorité à ses tactiques particulières sans se préoccuper d’une stratégie commune.

Il est bien évidemment important de développer des actions localisées spécifiques, en les insérant dans cette fragmentation, mais il nous faut aussi nous rapprocher d’une vision plus large qui apportera de la convergence à la diversité.

Nous avons besoin de pouvoir nous appuyer sur des mécanismes nous permettant de relier le travail de nos moyens d’action et de donner un corps à notre action commune.

Dès le Congrès International Humaniste de 1993, il était déjà évident que « la crise décelée dans le monde n’impliquait pas seulement l’arène politique mais englobait tous les aspects de la vie humaine » ; il est apparu clairement nécessaire de débattre et avancer des propositions au sujet d’une action de transformation, dans un sens humaniste, orientée à un domaine plus large que strictement politique.

C’est alors que la participation de toutes les organisations qui oeuvrent pour l’établissement de l’humanisme dans le monde fut introduite. Le document humaniste, approuvé lors de ce congrès, qui est le terrain commun à toute organisation adhérant à l’IH, déclare à la fin :

« Afin de devenir un mouvement social qui repose sur une base étendue, la force vitale de l’humanisme organise des fronts d’action sur les lieux de travail, dans le voisinage, dans les syndicats et au sein des organisations politiques, écologistes, culturelles et d’action sociale. Une telle action collective permet à des forces progressives variées, à des groupes et à des individus d’avoir une influence plus importante, sans perdre leurs propres identités ou caractéristiques spécifiques. »

Amis humanistes,

L’histoire européenne s’est caractérisée pendant des siècles par des guerres fratricides, l’exploitation économique et l’oppression sociale, jusqu’aux crimes les plus terribles : tout cela à l’intérieur de l’Europe, avec des conséquences dépassant largement la région. Cependant, il existe une histoire parallèle, l’histoire des peuples européens, avec leurs luttes, leur indignation et leur rébellion contre les pouvoirs dominants, qu’il s’agisse de monarchies, de dictatures, de l’inquisition ou de démocraties officielles.

C’est cette histoire-là que nous voulons enrichir d’un nouveau chapitre dans l’esprit du nouvel humanisme.

Notre but est de faire en sorte que la régionale européenne fasse entendre sa proposition, pour défendre tous les habitants de l’Europe et du monde et, en même temps, pour condamner tous les dirigeants insensibles aux besoins de l’être humain d’aujourd’hui.

 

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